« Mon rôle est d’assurer l’encadrement technique et le suivi des enfants en étroite coordination et collaboration avec les assistants familiaux et les différentes structures accueillantes ; à savoir notamment le Lieu de Vie et d'Accueil (LVA) et la Maison d'Enfants à Caractère Social (MECS). À ce jour, la DPECD compte 700 jeunes placés, dont 60 en structures cités ci-haut. Ils bénéficient tous d'un accompagnement réalisé par un éducateur spécialisé ou un assistant de service social. En cette période d’épidémie, mon rôle et d'assurer l’encadrement technique en collaboration avec mon équipe en assurant une permanence téléphonique du lundi au vendredi de 8H à 17H. En cas d'urgence j’interviens sur le terrain. En tant que travailleuse sociale, le télétravail a ses limites puisque l’accompagnement ne peut pas être effectué de manière efficiente en bonne et due forme. Cela entraine le non-respect du confinement de nos jeunes adolescents de (11 et 18 ans). En effet, les assistants familiaux et travailleurs sociaux référents font régulièrement état des sorties non autorisées qui peuvent durer plusieurs heures ou des fugues. Nous intervenons en utilisant des techniques de recadrage auprès de ces jeunes. L'objectif est de rappeler les règles et le cadre liés au placement mais également de les sensibiliser sur les risques encourus en cas de non respects des mesures mises en place durant le confinement. Enfin, je suis également sollicitée par les différentes institutions associatives œuvrant pour la protection de l’enfance. Avec les différents services (DPECD) nous menons un travail d'équipe pour garantir la continuité de nos missions, notamment avec la psychologue et le directeur de la Protection de l'Enfance ».
« Faisant partie de l’ensemble Maintenance et entretien du bâtiment, nous concourons à la continuité du service et à l’amélioration des conditions de travail des agents du Département. Nous intervenons en cas de cambriolage, de porte bloquée, de clé perdue et bien d’autres. Même en cette période d’épidémie, les malandrins ne sont pas en confinement ! Pour preuve, nous avons dû intervenir pour la sécurisation de l’Utas Chirongui suite à un cambriolage, à la PMI d’Ouangani pour un problème de serrure, et les soudeurs en Petite-Terre, sur le site du futur centre de formation maritime pour le déblocage d’un grand portail. Enfin, nous sommes intervenus à Coconi au Conservatoire botanique pour le renforcement et la fixation du toit après un vol par effraction. Je tiens surtout ici à remercier tous les agents du service Maintenance pour leur disponibilité et le travail remarquable qu’ils font à chaque intervention et surtout en cette période. ».
Kamal MADI OUSSENI nous affirme que le service est toujours opérationnel en cas de signalement.
« Je travaille au sein de la Direction Générale Adjointe Aménagement. Cette DGA gère 80% du budget du Conseil départemental en section d'investissement.Ma mission est de participer à l'élaboration du budget, le gérer et l'exécuter, mais aussi de conseiller et assister la DGA. Avec les événements actuels, je suis à la fois en télétravail et présent au bureau quand c'est nécessaire. Mon rôle en cette période est de sensibiliser les gens, les encourager à ne pas sortir sauf par réelle nécessité. »
« Durant cette période, j’assure pas mal de missions comme les commandes de produits tels que les savons liquide, les distributeurs, les diffuseurs… autant qu’il faut installer rapidement pour que les agents exercent leurs missions dans de bonnes conditions. Je coordonne les agents d’entretien mobilisés, avec des effectifs réduits. Nous intervenons dans des lieux très différents, du siège, aux différentes PMI en passant par le STM. Prochainement, je dois faire intervenir une entreprise pour la désinfection des locaux départementaux ».
Sandati Abdou est très sollicitée. Les appels se succèdent. Elle souligne le côté « valorisant » de cette coordination un peu particulière. Elle contribue à garantir des conditions de travail améliorées pour les agents.
« Mon rôle est de réaliser des rénovations et dépanner des installations électriques ; et également de contrôler la bonne fonction des travaux au sein de nos équipes de maintenance (électricité, plomberie et climatisation).
En cette période d'épidémie et de confinement, je suis toujours sur le terrain. Je travaille à la consignation de travaux, qui consiste à assurer la sécurité du personnel et du matériel avant d'intervenir sur des appareils, installations, circuits électriques.
Nous avons récemment fait des interventions dans les PMI, les UTAS, l'amphidrome de Mamoudzou, pour citer quelques exemples.
Notre mission principale actuellement : poser des appareils d’hygiène, porte-savons, sèche-mains. Mais aussi la sensibilisation et la protection. »
« Mon rôle est primordiale en cette période de crise sanitaire mondiale pour assurer et apporter aux plus démunis aide et conseil. Je coordonne cette action sociale Départemental dans la commune de Mamoudzou et assure la relation entre les collègues et la Direction (DASTI). Le passage au télétravail est une option qui a son sens et limite à la fois la circulation. Les missions restent identiques avec plus de précautions dans l'intervention et plus de prévention dans les thématiques : hygiène et nutrition. Par ailleurs , nous relayons les messages de prévention liés au COVID 19 par téléphone, par mail pour sensibiliser la population et lui signifier l'importance de rester confiné, et surtout le respect des gestes barrières, même entre proches.
Mon rôle, en qualité de RUTAS, est de réceptionner les situations des personnes en grande précarité par téléphone pour évaluer leur degré d'urgence. Je mobilise alors les collaborateurs compétents pour traiter la demande. Nous utilisons les dispositifs du Conseil Départemental à savoir les Bons alimentaires pour les besoins de première nécessité . Nous travaillons aussi en collaboration avec les associations humanitaires comme la #croixrouge ainsi que l’ACFAV. Les CCAS sont également des partenaires incontournables pendant cette période de crise.
Le service social du Département pour la commune de Mamoudzou, comme les 4 autres Unités Territorialisées d’Action Sociale (UTAS), assure à distance la continuité du service. Un numéro d'urgence est mis à la disposition de la population. »
« Dans ce contexte de pandémie, les travailleurs sociaux sont également mobilisés pour participer à l'effort de solidarité national. Le confinement et les mesures de restrictions qui l'accompagnent ne doivent pas précariser encore plus le public accompagné déjà fragile. En tant qu'agent du service de polyvalence de l'UTAS Petite terre, nous veillons à assurer la continuité du service et de la prise en charge du public. Pour se faire un numéro d'appel d'urgence a été mis en place.
En tant qu'assistante sociale, mon rôle est de m'entretenir par téléphone avec les personnes demandeurs d'aide, évaluer le niveau d'urgence et mettre en place toutes les actions nécessaires pour répondre à leurs besoins. Actuellement, des familles nous ont sollicités dans notre secteur pour une aide alimentaire. De plus, nous sommes amenés à gérer des urgences sociales telles que la protection de l'enfance, mise à l'abri des personnes sans résidence stable ou victimes de violences conjugales.
Nos interventions ont pour objectifs de répondre aux urgences et éviter l'isolement de publics en situation de précarité. »
« Mon rôle est de gérer les urgences sociales par téléphone et par internet, en lien avec les opérateurs et les assistantes sociales. Je me rends régulièrement à l'UTAS pour organiser également le télétravail ainsi que la remise des aides d'urgence.
On m'a sollicité pour rester mobilisé car le Conseil départemental est le chef de file de l'action sociale. Il se trouve donc en première ligne en cette période de crise. »
« Mon rôle à moi, c'est d'assurer la sécurité à bord des barges, je veille au respect de la réglementation. Je suis mobilisé en cette période d'épidémie, car la barge est un service essentiel du département de Mayotte, qui fait passer par exemple des ambulances, des livraisons de produits de première nécessité.
J'essaye de faire mon travail comme d'habitude, malgré les réticences et l'inquiétude d'être exposé. Mes collègues et moi faisons le maximum pour cela. On a dû s'adapter. Pendant nos rondes, on vérifie si les gens sont trop près les uns des autres, et on leur rappelle les consignes. Il y a bien le haut-parleur qui les diffuse, mais nous travaillons nous-même à respecter et surtout à faire respecter les consignes de l'ARS, relayées par le Conseil départemental et la préfecture. Ce n'est pas toujours facile dans nos fonctions, de garder ses distances, de se laver les mains régulièrement ; mais on applique ces mesures le plus possible.
Les barges vont continuer de tourner au ralenti, mais nos équipes resteront mobilisées pour assurer le service le mieux possible. »